Israël a menacé à plusieurs reprises d’attaquer des convois qui pourraient transporter des armes chimiques ou d’autres types d’armement dont dispose l’armée syrienne, telles que des missiles Scud à longue portée ou des missiles antiaériens vers le Liban pour le Hezbollah chiite, proche de Damas et de Téhéran.
Les sources sécuritaires, qui s’exprimaient sous couvert de l’anonymat, n’ont pas précisé la localisation exacte de cette attaque, une d’entre elles affirmant qu’il s’agissait d’un convoi armé en direction du Liban qui a été touché du côté syrien de la frontière vers 23H30 GMT.
Mais selon une autre source, qui n’a pas donné d’autres détails, l’armée de l’air israélienne a fait sauter un convoi en territoire libanais qui venait de franchir la frontière syrienne. Interrogée par l’AFP, une porte-parole de l’armée israélienne s’est refusée à tout commentaire.
L’armée libanaise a fait état d’un survol particulièrement intensif de son territoire, affirmant que 16 avions de combat israéliens étaient entrés dans l’espace aérien libanais durant la seule journée de mardi.
Mardi, en violation de la souveraineté libanaise et de la résolution 1701, huit avions de combat israéliens ont survolé plusieurs régions libanaises à partir de 09H30 (07H30 GMT) (…) et le dernier a quitté l’espace aérien libanais à 16H30, a indiqué un communiqué de l’armée.
Ensuite, quatre avions de guerre israéliens ont survolé plusieurs régions du Liban de 16H30 à 21H05 après être entrés dans l’espace aérien libanais au-dessus de la localité de Remech, proche de la frontière israélienne, selon un autre communiqué.
Quatre autres appareils israéliens ont ensuite survolé le Liban de 21H05 à 02H00, selon le même texte.
Mercredi matin, avant les informations concernant la frappe, le général à la retraite Amnon Sofrin, ancien chef du renseignement au sein du Mossad (le service d’espionnage israélien), avait jugé, devant des journalistes, improbable qu’Israël ait recours à des frappes aériennes contre des dépôts d’armes chimiques car elles comporteraient de graves risques humains et écologiques.
L’armée israélienne a redéployé dimanche deux batteries du système antimissile Iron Dome dans le nord du pays en vue d’une éventuelle action militaire contre des cibles en Syrie ou au Liban.
Le 23 janvier, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait convoqué une réunion du cabinet restreint consacrée aux menaces que pourrait faire peser sur Israël la déstabilisation du régime syrien, en présence des chefs de l’armée et des services de renseignements.
Dimanche, il a mis en garde contre les importantes menaces sécuritaires qui visent Israël, citant l’Iran et des armes létales dans une Syrie qui est en train de se désintégrer.
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